L’Homme-orchestre (1900)
Le Voyage dans la lune (1902)
Nain et géant (1901)
Le Royaume des fées (1903)
L’Illusionniste double et la tête vivante (1900)
Voyage à travers l’impossible (1904)
Dislocation mystérieuse (1901)
Sophie Deshayes, flûte / Jean-Marc Fessard, clarinette / Hélène Colombotti, percussion / Vincent Leterme, piano / Nadine Bodiguel, violon
/ Gilles Deliège, alto
/ Séverine Ballon, violoncelle
Renaud Déjardin, direction musicale
Électronique élaborée dans les studios de Césaré, Centre national de création musicale de Reims
Note d’intention de Carlos Grätzer
« La composition de la musique reste étroitement liée à l’image et au discours cinématographique, tout en gardant sa propre grammaire et sa liberté. Elle suit la trame, elle s’efface ou se met en relief avec des gestes musicaux parfois exubérants, en concordance avec la façon de jouer des acteurs qui évoque davantage le mime que la déclamation théâtrale de l’époque. L’utilisation du mélange des sons instrumentaux et de ceux sortis de la synthèse ou de la transformation électronique, prend ici tout son sens, en “écho” avec la démarche de ce passionné de la découverte, de l’innovation et des nouvelles technologies. »
À propos des films
Georges Méliès est sans nul doute le créateur du spectacle cinématographique. Méliès capte des spectacles de magie qu’il met en scène dans son propre théâtre, le Théâtre Robert-Houdin. Méliès a d’abord été un caricaturiste politique et un dessinateur avant de se convertir à la pratique de la prestidigitation. Lorsqu’il découvre les vues animées de Lumière, il voit dans cette invention un moyen extraordinaire de démultiplier et d’enrichir les spectacles de magie. Très vite, il construit un studio à Montreuil, construit des décors, élabore les premiers films à scénarios, à mise en scène et à trucages.