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Plus qu’un concert, c’est un véritable spectacle mêlant différentes disciplines artistiques et centré sur l’humanisation de l’instrument : pièces musicales, poèmes, chansons populaires, pas de danse et théâtre s’alternent, s’interrogent et se répondent.

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La variété des modes d’expression proposés, ainsi que la variété des styles, font que VioloncElles s’adresse à toutes les générations et touche les différentes sensibilités. Petits et grands sont séduits par la Sorcière Amoureuse, un conte drôle sur l’alchimie de la séduction où le violoncelle devient récitant. L’Allemande d’une Suite de Bach amène l’oreille novice à plonger en douceur parmi les couleurs sonores mystérieuses de la compositrice finlandaise Kaija Saariaho.

Le regard amusé de Jacques Rebotier sur l’art de la séduction, la poésie vagabonde de Georges Aperghis sur ce que peut évoquer le mot ‘violoncelle’ sont deux incursions dans le monde du théâtre instrumental. Sculpture faite d’une vieille roue de vélo et d’un petit violoncelle, le cello-cycle de Henri-Pierre Deroux, telle la roue de la vie, nous regarde de son œil bienveillant comme pour nous dire qu’on peut bien avoir commencé le violoncelle ou tout autre chose à 7 ans, à 20 ans, à 26 ans et à 35 ans, le plus important est le chemin parcouru — «De quoi vous sert votre vitesse?» interroge la Tortue de Jean de La Fontaine en début de spectacle…
C’est ce chemin inattendu, sinueux, rêveur, rieur, parfois accidenté sur lequel nous invite VioloncElles.
Avec toujours en sous-texte «Accords & désaccords»: au fil du spectacle, les réaccords nécessaires des quatre cordes du violoncelle se transforment en articulations poétiques, évoquant les nouveaux accords que nous sommes amenés à passer avec nos semblables et nous-mêmes au cours de la vie.

L’alternance musique, texte, mouvement, et le mélange de l’un avec les autres, aimerait offrir aux différents publics l’occasion et le plaisir de découvrir des expressions vers lesquelles ils n’iraient pas de prime abord, cela au-de-là du fait que notre interprète, Ingrid Schoenlaub, aime s’exprimer de cette façon plurielle.

 

Distribution

Ingrid Schoenlaub, violoncelles, textes

Lionel Ménard, mise en scène

Sonia Montagné, scénographie

Henri-Pierre Deroux, sculpture Cello-cycle

Laure Malherbe, costume

Guillaume de Smeytere, création lumière

Kenan Trévien, régie son et vidéo

François Rault, régie lumière

 

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